Bonjour
Lors de notre Bourse pédagogique nous avions décidé de remettre un couple de mandarins à deux classes des écoles de Muret, classes choisies suivant la motivation des institutrices.
J’avais donné des instructions concernant la cage, la nourriture et j’ai préparé une fiche « mode d’emploi » avec mes coordonnées et instruction de me contacter au moindre souci.
Donc après les vacances scolaires, vendredi 27 février, rendez vous à 15 heures dans la première classe, une classe de maternelle, mais des grands (si l’on peut dire)
Tout devait être fourni par les écoles, mais au cas où, j’avais prévu le nid, les graines, un abreuvoir, la fibre de coco, le sable. En rentrant dans la salle, la première chose qui me saute aux yeux c’est l’horrible petite cage ronde, totalement inadaptée pour un couple de mandarin, d’ailleurs je ne comprends pas que l’on puisse autoriser la vente de telle cage dans le commerce, si l’on achète une cage c’est pour y mettre des oiseaux et autoriser la vente de cages inadaptées c’est cautionner la maltraitance (ceci n’engage que moi)
Grosse hésitation, laisser les oiseaux ou repartir avec. Mais devant les yeux ébahis des enfants, j’ai pris la décision de laisser les oiseaux pour le weekend et de revenir lundi avec une batterie d’élevage que j’ai en réserve.
Samedi et dimanche ont été réservés à la remise en état de cette batterie de 0.40 X 0.40 X 0.70 de plus il a fallu que j’y aménage quelle détails pour sécuriser les oiseaux par rapport aux enfants.
Lundi 02 mars 15 heures (après la sieste des petits) me revoilà dans le classe avec ma « cage » les oiseaux avaient été mis en hauteur pour qu’il n’y ait pas de problème.
La batterie est posée sur une table, à une hauteur plus adaptée pour les enfants sans que les oiseaux ne se sentent en insécurité pour autant.
Trois semaines se sont écoulées, les oiseaux s’adaptent petit à petit, mais n’ont pas fait leur nid, les enfants sont enchantés et attendent avec impatience le première œuf.
Voilà la présentation des oiseaux a été faite avec la multitude de questions des enfants, aiguisant ainsi leur curiosité et la découverte de l’élevage.
Je vais suivre cette expérience de très prés, visites régulières, et surtout si le moindre problème devait survenir je serai averti immédiatement.
Si tous les clubs font de même, l’expérience portera forcement ses fruits et de futurs éleveurs naitront de ces pouponnières.
Mon seul regret, c’est le faible soutient de la municipalité de Muret dans cette opération scolaire, les associations telle que l’Entente Toulousaine Ornithologique ne peuvent soutenir durablement un tel financement.
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