Bonjour,
Pas facile d'éradiquer ce Circovirus.
Un ami a des oiseaux atteint par celui ci , ci joint sa méthodologie.
Il vaporise le sol avec la préparation VIRKON S.
Il a placé dans sa pièce principale d’élevage , un diffuseur/ vaporisateur avec de l’huile essentielle d’ origan.
Distribution de pâtée avec 20 gr de jaune d’œuf en poudre , 20 gr de Grog New , 5 gr de Ropa-B Booster
et jus de carotte dans l’eau de boisson.
Ce traitement préventif - doit améliorer les oiseaux à surmonter leur déficience immunitaire du moment.
- doit les aider à reconstituer leur défense humanitaire.
Comme lui a dit le Dr Peter Coutteel , le traitement sera long dans le temps mais il garanti un résultat très satisfaisant.
Son élevage est extrêmement propre mais cela n’y fait rien car au quotidien les oiseaux lâchent d’innombrables particules ( poussières de plumes ) qui portent en elles le virus) d’où La vaporisation du VIRCON S.
Ci joint un article intéressant sur le circovirus.
Cordialement,
Dan.
Friends in the Fancy – Dr. Jan Vanderborght, MD – Black Spot In Canaries Leçons de pigeons et de perroquets
Tache noire chez les canaris
Leçons de pigeons et de perroquets
porte : Dr Jan Vanderborght, MD
La plupart d'entre nous ont été confrontés dans le passé à des poussins «points noirs». Poussins mourant dans leurs premiers jours de vie. Beaucoup ont essayé de résoudre le problème, la plupart du temps sans succès. Chaque fois que nous entendons des vétérinaires parler lors d'une réunion, nous espérons tous entendre ce qui peut résoudre ce problème. Mais ce n'est pas si facile. Laissez-moi vous emmener dans un voyage, essayant de mieux comprendre ce qui se passe.
introduction
Un virus est un agent biologique qui se reproduit à l'intérieur des cellules d'hôtes vivants. Lorsqu'elle est infectée par un virus, une cellule hôte est forcée de produire des milliers de copies identiques du virus original à un rythme extraordinaire. Contrairement à la plupart des êtres vivants, les virus n'ont pas de cellules qui se divisent ;de nouveaux virus sont assemblés dans la cellule hôte infectée.
Nos canaris sont également confrontés à des infections virales, le meilleur exemple étant le virus de la variole, mais il y en a beaucoup d'autres. Parmi ceux-ci, les circovirus, la plupart des scientifiques s'accordent à dire qu'ils sont l'agent causal de ce que nous appelons la « tache noire ».
Les infections à circovirus sont généralement associées à des maladies liées à un déficit immunitaire qui sont potentiellement mortelles. Une condition connue sous le nom de «point noir» des canaris néonatals, caractérisée par une hypertrophie abdominale, une congestion de la vésicule biliaire et un retard de croissance, est décrite depuis de nombreuses années en Europe et aurait été causée par un circovirus (Goldsmith, 1995).Plus récemment, une infection de type circovirus des canaris a été identifiée chez des oiseaux adultes morts suite à une courte maladie caractérisée par une apathie, une anorexie, une léthargie et un trouble des plumes (Todd et al., 2001).
Dans cette contribution, je fais une hypothèse sur ce qui se passe avec la tache noire chez les canaris, en utilisant des données provenant de recherches qui ont été faites sur des perroquets et des pigeons. Des recherches futures devront être menées pour prouver ou rejeter ces hypothèses. Peu de recherches ont été menées sur le circovirus canari (CaCV), probablement en raison de son absence de valeur économique. Néanmoins, des analyses ADN ont été réalisées, qui ont montré que le CaCV est distinct des autres circovirus (perroquets, pigeons, diamants de Gould).Cela signifie que le virus est spécifique à l'hôte, de sorte que le CaCV ne peut pas infecter les perroquets ou les pigeons ou vice versa.Mais l'analyse de l'ADN a montré que le CaCV est étroitement lié au circovirus du pigeon (CoCV, 63,4% même ADN que CaCV) et à la maladie du bec et des plumes du perroquet psittacidé (BFDV, 62,9% même ADN que CaCV).(Phénix et al., 2001)
Observations faites
Chez les canaris, nous savons que les poussins nés avec ce que nous appelons une « tache noire » présentent une mortalité élevée, jusqu'à 90-100 %, en raison d'infections secondaires. Cela signifie que le circovirus, qui attaque le système immunitaire des oiseaux, rend les oiseaux vulnérables aux infections qui, dans des circonstances normales, ne posent aucun problème au système immunitaire des oiseaux. Les poussins meurent dans leurs premiers jours de vie et comme ils naissent avec la « tache noire », il semble que l'infection ait déjà eu lieu dans l'œuf, avant la naissance des poussins.
Chez les pigeons, le tableau clinique du « complexe pathologique du jeune pigeon » est quelque peu différent. Les pigeons sont affectés entre 1 mois et 1 an, mais il semble qu'à leur naissance, aucun problème ne soit observé (Woods et all, 2000).
Chez les perroquets, la maladie du bec et des plumes des psittacidés (BFDV), les oiseaux sont infectés entre 2 mois et 3 ans. Plus les oiseaux sont infectés jeunes, plus l'évolution clinique est mortelle (Miesle J., 2017)
Pour un examen des infections à circovirus chez les oiseaux autres que les psittacidés, je renvoie au Dr Leslie Woods (2000).
Les oiseaux développent leur système immunitaire (diversité d'anticorps) entre l'âge de 3 et 6 semaines dans la bourse de Fabricius. Les oiseaux infectés avant cet âge ne développeront jamais un système immunitaire mature et mourront d'infections secondaires. Les oiseaux qui sont infectés à un stade ultérieur présentent principalement des anomalies des plumes.
En examinant ces différents tableaux cliniques d'infections à circovirus apparentées dans différentes races, une question importante se pose. Pourquoi les perroquets ou les pigeons ne naissent-ils pas avec une tache noire, tout comme les canaris infectés ?
Pour répondre à cette question, nous devons savoir certaines choses. Chez les oiseaux, les anticorps de la poule sont transférés à l'œuf. Ces anticorps (Ig Y dans le jaune, IgA et IgM dans le blanc d'œuf) protègent les poussins qui viennent de naître contre diverses maladies au cours de leurs premiers jours de vie. La nature a créé cela parce que le système immunitaire n'est pas encore complètement développé. Ainsi, cet «écart» très vulnérable de disons 3 semaines après l'éclosion doit être couvert par ces anticorps que le poussin a reçus de la mère par l'intermédiaire de l'œuf.
Les poussins nouveau-nés sont protégés contre l'infection par les anticorps reçus de la mère par l'intermédiaire de l'œuf.
Si nous pensons de cette façon, il semble logique que les pigeons et les perroquets aient reçu des anticorps protecteurs de leur mère dans l'œuf, les protégeant des infections à circovirus dans l'œuf et au cours de leurs premières semaines de vie.
Comme le note le Dr Leslie Woods (2009) : «Il a été démontré que les oiseaux exposés au BFDV (circovirus du perroquet) se séro convertissent (produisent des anticorps protecteurs).Les oiseaux cliniquement normaux qui ont été exposés au BFDV ont des titres (nombre d'anticorps) plus élevés que les oiseaux présentant des infections actives, ce qui suggère que l'anticorps protège contre le développement de la maladie clinique. Des études expérimentales de vaccination ont démontré que les poussins issus de poules vaccinées restent cliniquement normaux après provocation avec le BFDV'.
De la même manière, nous pouvons penser que la plupart de nos canaris ont également reçu des anticorps protecteurs de leur mère via l'œuf. Je dis cela car la plupart de nos canaris n'ont aucun problème de point noir.
Si nous convenons que cette façon de penser est correcte, nous pensons immédiatement : pourquoi ?Pourquoi certaines poules canaris ne fournissent-elles pas à leurs œufs des anticorps protecteurs ?Si nous convenons que la plupart des oiseaux sont immunocompétents, la seule raison peut être : ils n'ont jamais été infectés auparavant. Pour cela, nous devons considérer de quelle manière les infections à circovirus sont transmises.
Différents modes de transmission
La plupart des scientifiques s'accordent à dire que la voie d'infection la plus importante est la voie horizontale (d'un oiseau à l'autre ; féco-orale, poussière de plumes).Comme le circovirus survit très bien dans les environs et est très résistant à la désinfection (dans notre façon de faire) je pense que la plupart de nos oiseaux sont infectés en été ou en hiver. À cet âge, ils ont un système immunitaire compétent et développent des anticorps protecteurs qui éliminent le corps du virus. Chez les pigeons, il a été démontré que 70% des pigeons ont des anticorps protecteurs dans leur sérum (Stenzel, 2017).
La transmission verticale (de la mère à l'œuf) a été prouvée chez les pigeons et les perroquets, mais probablement en raison de la présence d'anticorps protecteurs dans l'œuf, des points noirs, tout comme chez les canaris, les infections néonatales ne sont pas souvent observées.
Chez les pigeons, il a également été noté que la transmission par le sperme peut se produire (Duchatel 2009), donc c'est probablement aussi possible chez nos canaris. Mais comme le montrent les observations des éleveurs de canaris, ce n'est pas souvent le cas.
Moment de la première infection
Alors, que se passe-t-il chez les canaris ?
Si la première infection (primo-infection) des canaris coïncide avec le début de la saison de reproduction, une tache noire apparaîtra. Si un oiseau est infecté par une infection virale, il lui faut quelques semaines pour fabriquer les anticorps protecteurs. Si une poule pond des œufs entre-temps, le virus sera transféré à l'œuf sans ces anticorps protecteurs. Comme la poule n'est pas encore débarrassée du virus, le virus se répliquera dans l'œuf, détruisant le système immunitaire, et toute infection secondaire tuera le poussin nouvellement éclos. C'est probablement la raison pour laquelle la tache noire est plus souvent observée lors de la première couvée d'une saison de reproduction .Au fur et à mesure que la saison de reproduction avance, ces poules fabriquent davantage d'anticorps protecteurs qu'elles peuvent transmettre à leurs œufs.
Le Dr Rob Marshall (2005) note : «La tache noire survient plus fréquemment dans les nids avec une mère pour la première fois».
Cela semble étayer l'hypothèse que les anticorps protecteurs sont construits à mesure que les oiseaux vieillissent.
Il est également important de noter que le transfert de ces anticorps protecteurs diffère même au sein d'une même couvée (Speer Brian 2016).Les œufs tardifs dans l'ordre de ponte ont moins d'anticorps, donc la protection est plus faible. Dans la nature, cela est compensé par des niveaux plus élevés de testostérone dans ces œufs, de sorte que ces poussins ont des compétences compétitives plus élevées une fois éclos. Cela pourrait expliquer pourquoi certains poussins d'un nid ont une tache noire et d'autres pas.
Immédiatement nous nous posons la question : pourquoi ces poules sont-elles infectées en début de saison de reproduction ?La réponse pourrait être simple : l'infection peut se produire toute l'année .Mais ce n'est pas vrai. Chez les pigeons, nous savons que les infections à circovirus seules ne suffisent pas à produire la maladie (Schmidt 2008), d'autres facteurs sont donc nécessaires. L'un d'eux est le stress. Il est bien connu que le stress paralysie le système immunitaire. Chez les pigeons, les premiers vols, l'en logement et le transport causent du stress. Ce stress augmente le cortisol, l'hormone du stress, dans le sang et provoque une suppression immunitaire. C'est pourquoi la « maladie du jeune pigeon » apparaît à ce moment-là.
Le début de la saison de reproduction apporte toujours du stress dans la salle de reproduction. Les oiseaux sont situés à d'autres endroits, les poules deviennent nerveuses, les coqs défient les poules et même les heures de clarté plus longues produisent du stress et provoquent une suppression immunitaire.
Suppression de l'immunité pendant la saison de reproduction
Chez les passereaux, quelque chose d'autre se produit également, et je cite le Dr Koutsos et le Dr Klasing (2014) :
Par exemple, un grand nombre de preuves indiquent qu'un effort de reproduction élevé chez les passereaux femelles supprime les indices d'immunité cellulaire et s'accompagne souvent d'une diminution de la résistance. Cependant, il a été difficile de déterminer dans quelle mesure l'immunosuppression est le résultat d'hormones sexuelles par rapport aux changements induits par une charge de travail élevée et des glucocorticoïdes plus élevés associés, des lésions tissulaires et une dépense énergétique.
Ainsi, il semble qu'en dehors du cortisol, l'hormone du stress, l'augmentation des hormones sexuelles provoque également une suppression immunitaire. Notez que cela ne se voit que chez les passereaux !
Chez les passereaux, la suppression immunitaire est causée par les hormones de stress et les hormones sexuelles.
Interaction de différents facteurs
Nous savons maintenant que les facteurs importants sont : la protection des anticorps de la poule transférée à l'œuf et le moment de la primo-infection sont importants, mais ce n'est pas tout !
Comme le dit le professeur Dennis Rubbenstroth, Institut für Virologie, Universitätsklinikum Freiburg (2016) à propos de la maladie du jeune pigeon (YPD) :
Si la YPD est une maladie infectieuse, le ou les agents causals restent encore à découvrir.
Il semble y avoir une interaction délicate de 3 facteurs : circovirus – système immunitaire (stress) – infections secondaires.
Un seul d'entre eux ne peut pas provoquer la maladie du jeune pigeon. L'infection expérimentale de pigeons par le circovirus n'a pas provoqué de maladie. On pense même que les infections à circovirus existent probablement depuis longtemps. Ils peuvent être prédisposants, mais pas le véritable déclencheur. Avons-nous d'autres facteurs affaiblissant le système immunitaire, comme la consanguinité ou les mycotoxines ?Ou, avons-nous un problème avec les infections secondaires ?Par exemple, les infections à E. Coli sont-elles devenues plus virulentes avec le temps ?Nous savons que ces bactéries sont devenues plus résistantes aux antibiotiques, mais ce n'est pas la même chose que la virulence. Je ne mentionne que E. Coli, le plus connu, mais les infections secondaires peuvent être causées par n'importe quelle bactérie, virus, champignon ou protozoaire.
Une altération de la capacité d'absorption et d'utilisation du matériel du sac vitellin a été notée chez les poussins à points noirs (Dr Coutteel, communication personnelle).De cette manière, le poussin ne peut pas utiliser les anticorps protecteurs du sac vitellin. Quant à la cause de cette consanguinité et de la sélection de nouvelles mutations de couleur ont été proposées (Speer 2016).
Si l'on considère les trois facteurs impliqués, chacun d'eux est important pour la prévention et la compréhension de la maladie. Ce que nous pouvons faire
Immunité
Une variété de nutriments modulent le système immunitaire. Par exemple, plusieurs nutriments essentiels administrés à des niveaux alimentaires nettement supérieurs aux besoins nutritionnels régulent le type de réponse à un agent pathogène qui se produit, notamment les acides gras polyinsaturés à longue chaîne (AGPI) et les vitamines A, D et E. De plus, certains les nutriments qui ne sont normalement pas considérés comme des éléments essentiels de l'alimentation peuvent moduler l'immunité, y compris les caroténoïdes, les phytonutriments (par exemple, les huiles essentielles, la génistéine, le cinnamaldéhyde, la curcumine, le capsicum) et la vitamine C. En ce qui concerne les infections secondaires, nous pourrions utiliser des probiotiques (bactéries vivantes), ou des prébiotiques comme les oligosaccharides de mannane provenant des parois cellulaires de la levure, dont il a été démontré qu'ils réduisent la charge entérique d'E. Coli.
Une note spéciale doit être faite sur l'utilisation de bêta-glucane.Il y a eu une étude dans laquelle l'utilisation de bêta-glucane a montré qu'elle éliminait le sang des perroquets de la charge de circovirus. Je cite le Dr Tomasek (2008):
Par conséquent, l'un des mécanismes d'action possibles du b-glucane pourrait être l'augmentation de la production d'interféron. Cette substance immunostimulante est l'une des solutions prometteuses dans la lutte contre les maladies infectieuses chez les volailles et autres animaux ;cependant, une enquête plus approfondie est nécessaire pour valider son efficacité chez les oiseaux psittacidés.
Comme la thérapie à l'interféron a été utilisée avec succès chez les perroquets (Miesle 2017), cela pourrait être vrai.
Le lévamisole, utilisé comme vermifuge, a également des effets immunostimulants, mais seulement à faible dose. Le lévamisole semble avoir peu d'effet sur le système immunitaire normal, mais il semble stimuler une réponse sous-normale et supprimer les réponses hyperactives. Les effets sont liés à la dose. De faibles doses sont signalées pour améliorer les réponses, et des doses plus élevées sont signalées pour supprimer les réponses (Lunn, 2004)
Je veux mentionner une histoire anecdotique (Miller, 2010) sur l'utilisation du jus de carotte. Il a prétendu que les pigeons souffrant de la maladie des jeunes pigeons étaient guéris avec du jus de carotte dilué. Si cela peut être reproduit ou s'il est vrai qu'un niveau élevé de caroténoïdes peut guérir les oiseaux, cela reste à prouver. Mais l'utilisation de la soupe aux carottes est également mentionnée par le professeur Rubbenstroth (2016).
Mais, avec tous les stimulants immunitaires, je veux citer le Dr Chalmers (2004) :
Une mise en garde générale dans l'utilisation des stimulants immunitaires : il me semble qu'il doit y avoir des limites à la quantité de stimulation que le système immunitaire peut gérer avant qu'il ne s'effondre sous la contrainte de tenter de répondre à plusieurs produits stimulants. Pour cette raison, je suggérerais de limiter le nombre de stimulants immunitaires à quelques-uns seulement pour éviter d'épuiser le système.
Stimulation immunitaire, OK, mais à faible dose et intermittente.
La meilleure option serait la vaccination, toujours indisponible jusqu'à aujourd'hui. Peut-être qu'à l'avenir, un vaccin sera produit à l'aide d'ADN recombinant. Si nous avons de la chance, les fragments ciblés du virus sont les mêmes pour les perroquets, les pigeons et les canaris, ce serait la réponse ultime.
Infections secondaires, prototype : E. Coli
E. Coli est un habitant normal de la flore intestinale des oiseaux, mais il a été démontré que les oiseaux domestiques ont des niveaux plus élevés dans leurs intestins que leurs parents sauvages.
Réduire E. Coli : prébiotiques, probiotiques, protocole d'hygiène. L'ajout de 5 à 10 % de poudre de jaune d'œuf a également montré une réduction du nombre d'E. Coli, probablement en raison des anticorps protecteurs qu'ils contiennent (Kunert et al. 2015).
L'utilisation d'huile d'origan s'est avérée efficace pour réduire le E. Coli entérique (Sienkiewicz, 2012).
Antibiotiques. Les infections secondaires peuvent être éliminées avec succès par l'utilisation d'antibiotiques. La condition est que ceux-ci devront être fournis quelques semaines avant la saison de reproduction. De cette façon, ils peuvent être chargés dans le jaune d'œuf (semaines avant la ponte) et le blanc d'œuf (24 heures avant la ponte) et combattre les infections secondaires déjà présentes dans l'œuf. La question est : devons-nous soigner tous nos oiseaux pour ces faibles nombres de poussins à points noirs ?Et, plus important encore, leur utilisation renforcera la résistance aux antibiotiques et une éventuelle épidémie massive de points noirs peut survenir l'année prochaine. Sans antibiotiques, nous pouvons voir quels poussins sont malades, donc nous pouvons les éliminer.
Certaines personnes diront qu'elles ne veulent pas perdre tous leurs poussins à cause de la tache noire. Mais dans le cas où des pertes massives sont rencontrées à cause de la tache noire, je suis convaincu que l'ensemble du hangar est contaminé par de multiples bactéries résistantes (prototype : E. Coli) dans les intestins. Il faut consulter un vétérinaire pour identifier le type d'infection qui s'est produit et un antibiogramme doit être fait à la recherche de l'antibiotique correct qui débarrasse les oiseaux de ces bactéries. Dans ce cas une cure antibiotique pré-reproduction correctement prescrite par un vétérinaire est indiquée à 100% et stoppera ces épidémies massives.
Une dernière remarque sur les antibiotiques. Il semble que la fantaisie abandonne l'(ab)utilisation d'antibiotiques, ce qui est la voie à suivre. Ainsi, la plupart d'entre nous ne donnons que des mesures préventives contre la coccidiose. J'ai lu un commentaire du Dr René Becker (2012):
Il faut être prudent dans l'utilisation des médicaments contre la coccidiose, nous avons fait de mauvaises expériences en utilisant Baycox à plusieurs reprises. Bien que très actif contre les coccidies, il n'est pas rare d'avoir des poussées de maladie chez les jeunes après le traitement.
J'ai cherché cela dans des bases de données médicales mais je n'ai trouvé aucune preuve que Baycox compromet le système immunitaire de notre oiseau. N'oubliez pas que Baycox ne combat que la coccidiose, mais pas n'importe quelle infection bactérienne. C'est mon idée dans le passé, nous utilisions tous des produits comme ESB3 30% pré-élevage pour contrôler la coccidiose. Mais ESB3 30% est un antibiotique sulfamide qui tue également E. Coli dans les intestins, de sorte que les infections secondaires deviennent moins fréquentes. En raison de la résistance accrue aux antibiotiques, cette façon de faire ne fonctionnerait plus.
Circovirus
Le circovirus étant très stable et pouvant persister des mois voire des années, il est difficile de s'en débarrasser. Certains désinfectants comme le F-10 ou le Virkon S peuvent tuer le virus, mais il faut un temps de contact suffisant ou une utilisation répétée pour atteindre de faibles niveaux (Stanford, 2006 ; Australian Government 2006).La désinfection par la chaleur à l'aide de nettoyeurs à vapeur est également une possibilité. La température nécessaire est de 90°C pendant 5 minutes (Emmoth, 2014).L'utilisation de la chaleur à la vapeur a également l'avantage de tuer les œufs d'acariens rouges, car ils sont déjà tués à des températures supérieures à 40°C.Ceci est très important car les œufs d'acariens rouges peuvent survivre pendant des mois dans les environs et ne sont pas tués par les pulvérisations couramment utilisées.
C'est même une question de savoir si une désinfection totale serait judicieuse, car pour l'accumulation naturelle d'anticorps chez les oiseaux immunocompétents, le virus doit être présent.
Comme le circovirus est le plus petit virus à ADN connu, il peut également se fixer à la poussière, une bonne ventilation est donc très importante.
L'abattage des poussins à points noirs doit être fait. On peut essayer de sauver les poussins à points noirs, et cela a souvent été fait par l'utilisation de liquides et/ou d'antibiotiques, il me semble que ces poussins n'auront jamais un système immunitaire complètement développé, et ces oiseaux deviendront probablement des oiseaux porteurs sans produire d'anticorps .Ils continueront à propager le virus, et s'ils survivent, le virus sera silencieusement présent dans le tractus génital aussi longtemps qu'ils vivront.
Il en va de même pour les poules ayant des poussins à points noirs dans la deuxième ou la troisième couvée. Ces poules n'ont pas produit d'anticorps protecteurs et sont les porteuses silencieuses du virus.
L'achat d'oiseaux peut toujours poser problème .Mais ne blâmez pas le vendeur trop tôt si des points noirs apparaissent. Il est possible que vous ayez acheté un oiseau porteur du virus, mais s'il semble en bonne santé, personne ne le sait. Il est également possible que cet oiseau soit porteur de différents sérotypes d'E. Coli.
Comme nous le savons, le moment de l'infection est important. Plus les oiseaux sont jeunes au moment de l'infection, plus les effets sur la mortalité sont prononcés. À un très jeune âge, la suppression immunitaire domine le tableau, les oiseaux mourant d'infections secondaires même banales. Aux âges plus avancés, les déformations du plumage dominent le tableau.
Mais si vous avez déjà eu des taches noires dans votre abri et que vous avez un oiseau avec des problèmes de plumes chroniques (principalement les longues plumes de la queue et des ailes), il est presque certain qu'il s'agit d'un oiseau excréteur de circovirus, qui doit être abattu.
Conclusion
Le point noir n'est pas une catastrophe, à l'exception des épidémies massives, qui semblent être l'exception plutôt que la règle. Jusqu'à aujourd'hui, aucun vaccin n'est disponible. Comprendre la maladie est très important pour la prévention et/ou l'interprétation de ce que nous voyons.
Comme la maladie semble multifactorielle, tout comme chez les pigeons, nous proposons de l'appeler 'maladie des points noirs'.
'Black spot disease syndrome' refléterait mieux le phénomène de tache noire que nous observons.
Dr Jan Vanderborght MD
Janvier 2018
Merci au Dr Coutteel DVM et Ing.Vanden Borre Msc, pour leur contribution spécifique.
Les références
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