fragilitée du cini

bonsoir à tous ,
est ce qu 'un éleveur de cini serait en mesure de me dire pourquoi les cinis sont si fragile . et surtout dites moi comment faites vous pour les conserver ? si vous connaisez des éleveurs de mutants ou metis , je suis preneur d'enseignements .
merci et surtout bonnes fêtes de fin d'année à tous

SERINUS a écrit:

bonsoir à tous ,
est ce qu 'un éleveur de cini serait en mesure de me dire pourquoi les cinis sont si fragile . et surtout dites moi comment faites vous pour les conserver ? si vous connaisez des éleveurs de mutants ou metis , je suis preneur d'enseignements .
merci et surtout bonnes fêtes de fin d'année à tous

Pour la fragilité, c'est comme un chardonneret...
Mais dire pour quoi, je ne sais pas.
Pour les mutations, je ne pense pas qu'il existe de VRAIES mutations, mais bien des hybrides...

merci correntin , mais dit moi comment tu fais pour ne pas avoir de perte

SERINUS a écrit:

merci correntin , mais dit moi comment tu fais pour ne pas avoir de perte

J'en ai eu l'année passée (février-mars 2008). J'ai perdu 2 mâles, je n'ai jamais réussi à les récupérer.

Je vais bien voir comment cela va allé cette hiver. Pour l'instant, tout va bien.

Mais il faut dire aussi, que lorsque je vois qu'un oiseau est malade (bien malade, pas un petit signe), je l'isole et je ne donne généralement pas de médicaments.

Bonsoir a tous j'ai eu le même problème que toi Corentin j'ai perdu le mâle a la même période et donc ma saison a été perdue. j'ai l'impression que le serin cini est très sensible a cette période.
il va falloir être vigilant pour 2009.

jean-michel a écrit:

Bonsoir a tous j'ai eu le même problème que toi Corentin j'ai perdu le mâle a la même période et donc ma saison a été perdue. j'ai l'impression que le serin cini est très sensible a cette période.
il va falloir être vigilant pour 2009.

Oui.
Pour moi, la cause est l'excès d'humidité en hiver.
Pour le moment, j'ai 100% d'humidité, mais quand tu élèves dans un chalet, je me vois mal chauffer ou mettre un déshumificateur.

Extrait de mon article sur le site www.eurobirdandco.be


L’élevage en captivité : Croire qu’élever le Serin Cini, parce que comme son
nom l’indique il fait partie du genre Serinus, est chose facile, est une erreur à ne
pas commettre. Ce petit oiseau bien sympathique peut se révéler être un
« guerrier » lors de la période de nidification. C’est une des raisons pour laquelle
il est recommandé de séparer les couples reproducteurs afin d’éviter toute
bagarre débouchant souvent sur la perte d’un des protagonistes. Quand tout se
passe pour le mieux, il ne faut pas s’attendre non plus à des pontes
extraordinaires. Trois, voir quatre œufs sont quand même courant, plus est
assez rare. Notre petit ami étant un oiseau dit « de soleil », il n’apprécie pas
outre mesure d’être logé dans un endroit humide, mal ventilé où le sol ne serait
pas bien sec. De la même manière que les chardonnerets et les Linottes
Mélodieuses, des soucis seraient au rendez-vous si l’on ne tient pas compte de
ces paramètres. Le calme et la quiétude pendant la couvaison sont de rigueur, le
contrôle de fécondité est toléré, mais je ne retire pas les œufs pour les
remettre à couver en même temps. Les jeunes seront bagués avec un anneau de
type A 2 mm vers le cinquième jour. Soyez doux au baguage car les petits sont
d’une extrême fragilité et d’une petitesse bien normale à l’espèce. La nourriture
lors de la croissance des issus est assez simpliste. Un bon mélange de graines
pour indigènes, une pâtée aux œufs du commerce mélangée avec de la pâtée pour
insectivore à raison de 800 grammes pour 5 kilos (en période d’élevage), un peu
de pinkies et de buffallos, des herbes sauvages à volonté et surtout du mouron
des oiseaux et vous êtes prêt à servir le menu de vos Cinis. Les petits poussent
généralement vite et bien, toutefois, si vous habitez des contrées pluvieuses
comme chez nous en Belgique, une inspection journalière et approfondie est
nécessaire afin de détecter le moindre oiseau qui se mettrait en « boule ». Si tel
est le cas, il faudra malheureusement administrer un sulfamide anti-coccidien à
vos oiseaux pour garantir leur santé. L’ESB 3 à fait ses preuves pour enrayer
cette plaie, mais sans garantie de sauver tout ! Bien entendu, nous ne sommes pas
là pour faire la publicité de produits pharmaceutique surtout que depuis quelques
temps les éleveurs préconisent un élevage naturel, mais il est bon de savoir que
certains produits peuvent nous venir en aide afin de ne pas anéantir tout le fruit
de notre travail. A n’utiliser qu’en cas de besoin !!

Intéressant, surtout l’article de Jean Eric concernant les cinis.

Chez nous en Bretagne c'est bien connu il pleut tout le temps ... les cinis sont visibles l'hiver sur la côte Nord (la pire au niveau humidité et courants d'air) et ils ont l'air de plutôt bien se porter ... je crois plutôt que les souches d'élevage s'affaiblissent comme celles du chardonneret major .