Bonsoir,
voici la fiche que j'ai réalisé pour mon CC, dites-moi ce que vous en pensez svp!
Informations sur la biologie des pinsons des arbres :
Aspect général :
D’une taille d’environ 15 cm pour un poids compris entre 22 et 29g, le mâle, en phénotype sauvage, est particulièrement coloré au printemps et en été, avec le dessus de la tête et le cou ardoisé, le dos brun roux, la poitrine et les joues rouge brique, le ventre blanchâtre et la queue bleu noir et fourchue. Durant la période de reproduction, il a un bec puissant de couleur bleue. Plus terne, la femelle a un plumage brun jaunâtre, avec le dessous un peu plus clair, pouvant être confondu au loin par un moineau. Néanmoins, la caractéristique de cet oiseau est qu’il aborde, que ce soit mâle ou femelle, des rectrices externes blanches au niveau de la queue, plus particulièrement visible en vole. De plus, il possède une double barre alaire blanche. Il est également reconnu comme un oiseau d’une ardeur naturelle et fier.
En captivité, le pinson des arbres se retrouve sous diverses mutations :
-Brun (facteur lié au sexe et récessif)
-Agate (facteur lié au sexe et récessif)
-Opale (facteur récessif autosomal)
-S’ajoutent les autres mutations non reconnues : Isabelle et Pastel (facteur lié au sexe et récessif)
Généralement, les pinsons des arbres sont bagués en 2,9 mm.
Habitat :
Le pinson des arbres est très répandu dans toute l’Europe (sauf l’extrême Nord). Il se plaît dans tous les milieux, aussi bien dans les bois, forêt, bord de route, parcs, jardins, vergers, etc…
Le pinson est un migrateur partiel. Vers la fin septembre, il vagabonde en bandes, parfois impressionnantes, de même sexe (d’où le nom latin de coelebs, signifiant célibataire), en compagnie d’autres oiseaux venus du Nord (notamment son cousin le pinson du Nord). Les femelles descendent plus au Sud, allant jusqu’en Espagne.
Nidification :
Dans la nature, le pinson aime bâtir son nid dans un arbre, situé sur une branche latérale ou une enfourchure, le site étant choisi par le mâle. En captivité, il va nicher dans des fagots de végétations situés dans la volière, l’élevage en batterie étant plus difficile. Le nid, construit artistiquement par la femelle, est garni de fibre de coco, de charpie, de plumes, de mousse, d’herbes sèches, de poils, etc… La femelle fait environ 1300 voyages pour réaliser ce véritable petit chef-d’œuvre, tout en étant accompagné par le chant du mâle.
Deux, exceptionnellement trois couvées, sont réalisés chaque année, d’avril jusqu’en août. La femelle pond quatre ou cinq œufs tachés de brun rouge sur un fond verdâtre ou brun lilas maculé de violacé, de dimensions moyennes de 19*14,5 mm, couvé durant 12 à 14 jours par la femelle parfois relayée par le mâle. L’élevage des petits est assuré par les deux parents, qui les nourrit principalement d’insectes. Cependant, une pâtée insectivore peut être donnée, à défaut de nourriture vivante. Les jeunes quittent le nid vers quinze jours et sont sevrés vers trente cinq jours.
Nourriture :
Le pinson des arbres est essentiellement granivore. Dans la nature, il se nourrit de diverses graines de différents arbres, de plantes herbacées ou de graminées et de baies, trouvé sur le sol ou dans les arbres, même s'il préfère manger surtout des graines tombées à terre (faînes, céréales, mouron, etc…). En période de reproduction, les insectes complètent son menu.
En captivité, un mélange canari complété de graines de tournesol lui convient, sans oublier de la pâtée d’élevage pour canari et éventuellement une pâtée insectivore. Il apprécie également les fruits et légumes, tel que les pommes, choux, salade, pissenlit, chardon, etc… Durant la période de reproduction, il est conseillé de lui fournir de la nourriture vivante (mais pas en trop grande quantité, car il peut avoir alors comme conséquence des troubles intestinaux), afin de mieux réussir l’élevage de ce charmant oiseau.
Remarque :
Le pinson du Nord est très peu élevé en captivité en France. Du côté de la Belgique, plus précisément en Flandre, ce dernier est reconnu par les scientifiques comme domestiqué. En effet, le taux de réussite et surtout le nombre d’éleveurs de cet oiseau est beaucoup plus important qu’en France ou encore qu’en Wallonie.
@+
Grégory.