Bonjour,
pour ma part, j'utilise les pinkies que je rajoute à la ration en fonction des espèces et à l'occasion je distribue des plantes de mon jardin lorsqu'elles se couvrent de pucerons, pour l'élevage des sizerins (j'élève du cabaret, Groenland et blanchâtre) je ne les distribue pas systématiquement puisque je prépare déjà une pâtée qui contient des protéines d'origine animale.
J'utilise la pâtée grasse "OKEBIRD" de chez Orlux, c'est une pâtée basique bon marché à laquelle je rajoute 10 grammes de spiruline par Kg + des gammares (crevettes d'eau douce) + des insectes séchés.
je me procure ces "compléments" à l'étranger pour un tarif avantageux et au final j'ai une pâtée d'un coût abordable très bien consommée, qui contient une bonne partie d'éléments dont je connais la provenance.
Je n'utilise pas les "perles morbides", j'évite au maximum les préparations "humides" qui sont une usine à bactéries dès que les températures deviennent positives, des petits pois éventuellement sont mélangés à la pâtée en fonction des oiseaux qui les apprécient mais uniquement pour être consommés rapidement sous ma surveillance pour les motifs que j'ai évoqués précédament.
Pour revenir à ce que dit Jean C, dès lors que nous maîtrisons l'élevage d'une espèce la phase de domestication est engagée, l'élevage en captivité soustrait l'oiseau à la sélection naturelle et la sélection dirigée, contrôlée prends le dessus...aussi infimes soient-ils, les changements s'inscrivent dans le processus de domestication...
Alors oui, certains de nos oiseaux deviennent "des canaris", il suffit de répertorier le nombre de mutations connues chez diverses espèces pour s'en rendre compte, à nous de ne pas faire n'importe quoi pour maintenir la rusticité des souches établies en ne pratiquant la consanguinité qu'avec parcimonie, en maintenant les caractéristiques qui différencient les sous-espèces, là, nous sommes bien dans de la sélection contrôlée tout en étant dans un processus de domestication... Je m’éloigne un peu du sujet initial
Pour en revenir à la nourriture animalisée tout comme des plantes récoltées dans la nature, elles offrent l’avantage d'être naturelles mais elles présentent des risques de transmissions de parasites lorsque sont consommés certains insectes comme les fourmis ( toujours présentes avec les pucerons qu'elles "élèvent"), les limaces ou les cloportes qui sont des vecteurs potentiels de certains ténias ou ascaris...
Le recours aux proies issus d'élevage (pinkies, vers de farine, teignes de ruches, grillon, criquets,ect) est une solutions pratique et disponible mais encore faut-il que ceux ci soient élevés sainement pour constituer une alimentation de qualité, aussi, il n'est pas superflu de saupoudrer ces insectes d'une préparation vitaminées avant leur distribution, mais bon tout ceci est une autre histoire...