Gros bec bleu (passerina caerulea): des expériences d'élevage ?

voila
je suis tenté pour l'élevage de cet oiseau  vous en pensez quoi,
avez vous des conseilles et avis ,..... résistance au froid ! - 15 pour la semaine prochaine
merci

à cette météo maintenant prévision pour la semaine prochaine plus 14 °

Pour infos sur l'oiseau:

https://www.oiseaux.net/oiseaux/guiraca.bleu.html

https://en.wikipedia.org/wiki/Blue_grosbeak

https://commons.wikimedia.org/wiki/Passerina_caerulea

merci Bernard

Avec plaisir Christian.

Petit conseil si vous voulez que votre message soit lu par le plus grand nombre possible de visiteurs ou de membres:

N'hésitez pas à le documenter avec des photos et avec des liens.

Nommer le titre de votre post le plus complet possible.

Je viens d'en renommer quelques-uns.

Ce message ne s'adresse pas qu'à toi Christian mais à tous le monde.

Ceci afin d'avoir un forum plus "lisible"

Exemple pour ce post nommé "passerina caerulea"; c'est préférable de mettre "Gros bec bleu (passerina caerulea): des expériences d'élevage ?"

Merci à tous

encore merci, effectivement c'est mieux ainsi

j'avais vu le commentaire de Damienp sur l'évêque bleu de brisson , l'élevage est peut être semblable ?

https://belgobird.forumactif.com/t7186-azulao-eveque-de-brisson?highlight=eveque+bleu+de+brisson

à votre avis est il aussi craintif que le gros bec casse noyaux

Bonsoir , où comptes tu trouver ce genre d'oiseau ?

Bonjour Alain l
c'est trop tôt pour donner cette info sur le net au vue de tous
en principe , si confirmé je reçois 2 couples

Très bel oiseau en tout cas .

merci Alain,
réservation confirmée
je reviens vers vous ce wk qui viens
selon Julien Bagues L = 3, 2 mm
ho!!! grosses pattes et gros bec... notre gros bec est bagué avec quelle lettre et mm ?

pas d'avis ?
qui élève le gros bec casse noyaux , qui pourrais donner son avis !

http://lnx.ornieuropa.com/club%20del%20frosone/papi%20cardinali/beccogrosso%20blu/pag%20beccogrosso%20blu%20americano.html

super un grand merci Dan
je cherche la traduction et je reviens

LE FROSONE BLEU AMÉRICAIN
(GUIRACA CAERULEA)
EXPÉRIENCE D'ÉLEVAGE PERSONNELLE
par Filippo Montaguti

L'espèce aviaire dont je veux parler appartient à la famille des emberizidés et à la sous-famille, endémique du continent américain, des cardinalinidés. Il atteint une taille variable entre 15 et 18 cm. en fonction de la sous-espèce à laquelle il appartient ou de la taille individuelle. Le genre Guiraca semble être représenté par cette seule espèce (divisée en trois sous-espèces reconnues) car il montre, pour les ornithologues classificateurs, des caractéristiques particulières mais qui, à mon humble avis, ne sont pas de nature à le distinguer de manière appréciable de la deux autres genres Passerina et Cyanocompsa.

Quant au genre Passerina auquel appartiennent les papes et ministres bien connus, les affinités sont vraiment nombreuses et renvoient aux couleurs azur - bleu, présentes dans toutes les espèces, aux caractéristiques comportementales et vocales, alimentaires et de nidification, au sexuel accentué dimorphisme et à la caractéristique, rare chez les oiseaux de taille petite à moyenne, selon laquelle le plumage aux couleurs vives du mâle adulte n'est atteint qu'à l'âge de la deuxième année. Il faut également ajouter que chez presque toutes les espèces précitées, ainsi que dans le genre Guiraca, le plumage du mâle adulte, immédiatement après la mue (phase d'éclipse), apparaît plus ou moins obscurci par une margination brun-beige ("gel ") des plumes, ce qui rend la couleur de base moins vive.

Pendant la saison des amours, l'usure et l'abrasion de l'extrémité brunâtre des plumes font apparaître les mâles dans leur manteau coloré typique et, même sans être affectés par un vrai costume de mariage, il y a encore un changement de plumes dans les zones de choix et en particulier de la tête, du cou et de la poitrine, où les nouvelles plumes bleu / bleu poussent beaucoup plus brillantes et totalement dépourvues de traces brunes. Quant au genre Cyanocompsa, répandu en Amérique centrale et du Sud et décidément peu connu, à l'exception de l'Azulao (Cyanocompsa brissoni), également en raison de la bibliographie limitée sur le sujet, je tiens particulièrement à souligner les affinités évidentes entre les espèces Cyanocompsa cyanoides et l'espèce objet de cette discussion. Ayant eu la chance d'avoir également une paire de cyanocomsa cyanoides, j'ai pu directement apprécier les similitudes et les différences entre ces deux "bruants". Le mâle de Cyanocompsa cyanoides, souvent aussi appelé gros-bec bleu (mais que je crois plus correct de s'identifier avec le nom de gros-bec noir-bleu ou de gros-bec noir-bleu, le traduisant littéralement du gros-bec anglais bleu-noir), a des dimensions légèrement plus petites que celles du Guiraca et en général un plumage résolument plus foncé, bleu nuit, sans aucune trace de brun brun sur les ailes. Il présente également des zones contrastées sur la couleur de base, à la base du bec, sur le front et sur les épaules qui semblent être (si dans de bonnes conditions et après la mue) bleu vif et constituées de plumes légèrement lancéolées semblables à celles de le tangare

Les rémiges et le barreur, assez longs mais arrondis sur le drapeau extérieur, sont noir foncé subtilement bordés de bleu. La queue est longue et arrondie (semblable à celle du merle noir), l'empreinte n'est visible que sous forme vestigiale, en observant attentivement les barreurs centraux qui sont légèrement orientés vers l'extérieur et formant ainsi un très léger écart central. Dans les couvertures primaires et secondaires, le rapport noir / bleu est différent en ce sens que la marge bleue est beaucoup plus épaisse, entourant le noir jusqu'à la base (comme une flamme). La tête et le bec (mais c'est légèrement moins courbé et plus net), y compris la forme, la taille et la couleur de l'œil, sont assez similaires à ceux du mâle de Guiraca, bien que la mâchoire inférieure soit également "polluée" de façon irrégulière avec du noir à la base. La femelle, bien que semblable à la femelle du Guiraca, apparaît cependant plus foncée, d'une couleur encore plus uniforme, supérieure et inférieure d'un brun brûlé brillant, avec des ailes et une queue brun noir marginalisées par le brun vif de tout le plumage. Le bec est légèrement plus petit, courbé que celui du mâle et totalement noir ardoise. Le contour des plumes au bord supérieur et inférieur de l'anneau périophtalmique est de couleur brun-orange clair et une très légère nuance (pas toujours présente) de même couleur sur le front.

Après la première mue juvénile (partielle), elle devient nettement plus évidente même si je doute fortement qu'elle puisse encore être détectée par une observation de sujets en liberté même à une distance relativement proche. Ce n'est qu'au printemps suivant celui de la naissance que les jeunes mâles présentent des taches bleues irrégulières de la même teinte que celles de l'adulte, ce qui permet déjà une distinction sans équivoque des sexes. Avec la mue du deuxième automne, le plumage complet du mâle adulte est atteint avec l'expression maximale de la diversité entre les sexes.

Forme nominale comprise il existe sept sous espèces :
Passerina caerulea caerulea (mesophila)
Passerina caerulea salicaria
Passerina caerulea interfusa
Passerina caerulea deltarhyncha
Passerina caerulea eurhyncha
Passerina caerulea chiapensis
Passerina caerulea lazula

Alimentation :
Bien qu'ils se nourrissent principalement d'insectes (en particulier les sauterelles et les grillons), les gros-becs bleus mangent également d'autres invertébrés tels que les escargots, ainsi que les graines de céréales sauvages et cultivées. Leur régime alimentaire comprend des coléoptères, des punaises, des cigales, des cicadelles et des chenilles. La portion céréalière de leur régime alimentaire comprend des graines de bristlegrass, panicgrass, blé, avoine, riz, maïs et luzerne. Ils planent et glanent de la nourriture dans le feuillage, sortent d'un perchoir pour les insectes volants et chassent même les insectes au sol. Avant de nourrir un insecte à leurs oisillons, ils enlèvent la tête, les ailes et la plupart des pattes.

https://www.youtube.com/watch?v=XYqTckx2-kI

Reproduction :
La saison de reproduction du gros-bec bleu s'étend du début avril à la fin août. On pense que les mâles arrivent sur les aires de reproduction avant les femelles. Les gros-becs bleus sont supposés être monogames, d'après les observations des mêmes individus appariés plusieurs fois par saison de reproduction. On sait peu de choses sur leurs parades nuptiales, mais les mâles sont connus pour protéger leurs femelles en les suivant de près pendant qu'ils se nourrissent.

Description du nid :
Les gros-becs bleus construisent généralement leurs nids bas dans de petits arbres, des arbustes, des enchevêtrements de vignes, des bruyères ou d'autres végétaux, souvent à proximité de zones ouvertes ou de routes.
La femelle fait probablement la majeure partie de la construction, mais les mâles construisent parfois aussi des nids. Le nid compact en forme de coupe est tissé à partir de brindilles, de bandes d'écorce, de radicelles, de coton, de chiffons, de papier journal, de fil de cellophane, de peau de serpent, de feuilles mortes ou d'autres matériaux. La coupe intérieure mesure 5,08 cm à 7, 62 cm de diamètre et environ 5.08 cm de profondeur et est souvent tapissée de radicelles, de poils et de fines herbes.
Les gros-becs bleus femelles construisent leurs nids à environ 1 à 4 m (3 à 10 pieds) au-dessus du sol. Les gros-becs bleus construisent principalement des nids en coupe, bien qu'il y ait eu un cas documenté de nidification dans des cavités par cette espèce. Le premier nid est généralement construit en mai, mais certains peuvent être vus dès la mi-avril. Le deuxième nid est généralement construit en août. Pas plus de deux nids avec deux couvées ont été observés. Environ 3 à 5 œufs sont généralement pondus par couvée. Les œufs sont bleu pâle à blanc bleuâtre avec des taches brunes occasionnelles. Les mâles nourrissent les femelles pendant la période d'incubation de 11 à 12 jours. Des envolées ont été observées 9 à 10 jours après l'éclosion.
Taille de la couvée: 3 à 5 œufs
Nombre de couvées: 1-2 couvées
Longueur d'oeuf: 0,8-0,9 pouces (1,9-2,4 cm)
Largeur d'oeuf: 0,6-0,7 pouces (1,6-1,7 cm)
Période d'incubation: 12-13 jours
Description de l'oeuf: Bleu pâle à blanc, et à de rares occasions tacheté de brun.
État à l'éclosion: Jeunes avec duvet gris brunâtre et les yeux fermés.

Chant et communication :

Seuls les gros-becs bleus mâles sont connus pour chanter. Leur chanson est un long et riche gazouillis d'une durée d'environ 2,5 secondes. Notamment, la chanson manque de qualités enterrées communes aux espèces apparentées, telles que les pinsons domestiques et les bruants indigo.. Le début de la chanson ne varie pas beaucoup d'un mâle à l'autre, mais les fins de chanson peuvent être variables et peuvent comprendre environ 11 à 19 éléments uniques. Les hommes plus âgés ont tendance à avoir des chansons plus longues. Il existe une forte corrélation entre l'augmentation de la complexité des chants et les périodes de fertilité féminine. Les mâles ont tendance à utiliser plus de variantes de chansons avec une grande variété d'arrangements et d'éléments pendant les périodes de fertilité féminine. Cette corrélation soutient les théories selon lesquelles la complexité de la chanson est un trait sexuellement sélectionné. Leur escale est décrite comme «zit-zit-zu-zit-zit-zu zoo-zieet zieet zieet zi-zi-zi-zi-zi-zi-zi-zi». Leur cri général est décrit comme un bourdonnement grave ou un tintement métallique.

https://www.youtube.com/watch?v=YZthGldElPY

Pendant les périodes d'accouplement, on a observé que les femelles dressaient leurs plumes de la couronne. Les deux sexes présentent de fréquents battements de la queue et une extension de la queue, bien que l'objectif de ces mouvements soit inconnu. La coloration bleue des gros-becs bleus mâles se reflète au maximum dans la gamme bleu-ultraviolet. La plupart des colorants présents sur ces oiseaux sont invisibles à l'œil humain. La coloration du mâle peut indiquer la qualité du mâle et est fortement corrélée au choix de la femelle.

Durée de vie :
Il y a peu d'informations disponibles sur la durée de vie des gros-becs bleus. Cependant, la plus longue durée de vie documentée pour cette espèce est de 5 ans et 11 mois dans la nature.

un grand merci Dan
voila parti ce matin et de retour cette fin de journée
je prendrais des photos
le mâle est de 2018 il est très bleu : La couleur apparaît la deuxième année
la femelle et le jeune mâle de 2020 sont semblables dans les tons de brun
j'ai une fiche ADN pour ces 2 oiseaux
la femelle de 2018 est brune avec des reflets bleutés.je ferais 2 couples (2018x2020 )
alimentation de base ;Mélange bouvreuil et séparément mélange pour les grandes perruches
il résiste à nos hivers ,
je ne connais pas la sous espèce , je m'informe.
je vais les placer dans un box séparé de 200x75x220
je m'informerais  aussi chez un éleveur de gros bec errant ,le début de la  nidification ,qui sait si la nourriture et l'élevage sont semblables .
je demanderais d'autres infos , par manque de  temps ,j'ai du quitter
bonne fin de journée
christian

je ne sais pas si c'est comparable !!!

L'ELEVAGE DU GROS-BEC (Texte de Maloute45)

"Je suis toujours en quête d'histoires sur les oiseaux, et j'ai rencontré un Amateur,
monsieur LIBERT Gilbert qui à bien voulu me "commenter" son élevage avec des Gros-bec...."

Elevage du Gros bec :

C'est à tord que l'on prête au Gros bec un caractère intolérant.
Il est vrai qu'il est plutôt méfiant vis à vis des autres oiseaux, et lorsqu'ils sont logés à l'étroit,
ils oseraient certainement faire usage de leurs becs vigoureux !

Un conseil, ne placez surtout jamais d'autres oiseaux en compagnie de notre Gros bec dans votre cage de transport, même pas des congénères, car la peur, et non la méchanceté, l'inciterait bientôt à sectionner une patte par-çi par là !

Dans la nature, le Gros bec aime vivre dans les arbres, protégé par le feuillage.
Parfois, il se risque par terre, afin de chercher quelques vermisseaux, où encore pour picorer les fruits tombés du cerisier, de l'aubépine, du charme, du houx de la cornouille, du prunellier, du taxus, de l'érable, du tilleul; du frêne, de l'aulne où du hêtre.
Il ose également s'attaquer à nos fruits et s'amuse à dénoyauter les cerises, pommes, poires
sorbes et mûres.
Il ne dédaigne pas non plus les semences de plusieurs mauvaises herbes, il s'en donne à coeur joie aux semis et surtout aux petits pois bien tendres, et raffole d'un hanneton.

"Voici ce que Gilbert nous raconte" :

Un jour, on m'apporta deux oisillons Gros bec ,qui par chance formaient un vrai couple.
Les petits étaient encore vêtus de duvet, et il à fallut les nourrir à "la brochette" (EAM).
Je leur donnai une pâtée faite de fromage blanc, chènevis moulu finement et larves de fourmis, en ajoutant de temps en temps un ver de farine frais.

Plus tard, lorsqu'ils commencèrent à picorer, je leur présentai du chênevis applatis, des graines de tournesol, de jeunes petits pois décortiqués, du millet plat et du colza.
Les amandes de toutes sortes de fruits à noyaux leur étaient réservées.

Les jeunes Gros bec étaient extrêmement familiers et venaient chercher les friandises dans la main.
Ils s'entendaient très bien, partageant une petite volière extérieure placée près de la fenêtre, qui fut ouverte chaque fois que le temps le permettait.

Cette volière, qu'ils avaient à eux-seuls, mesurait 1,20m. de long, sur 1m. de haut et 0,75m. de large.

Vers la mi-avril,
le mâle commençait à s'intéresser à la femelle, qui lui mendiait de la nourriture en battant des ailes, à la façon d'un oisillon affamé !
Leurs gros bec s'entre-choquaient parfois, comme s'ils "s'embrassaient tendrement".
Bien que leurs becs avaient déjà pris la teinte bleu acier, je m'imaginais qu'ils n'en étaient qu'aux préliminaires de l'amour.
Mais après avoir constaté l'accouplement à plusieurs reprises, je me hâtai de leur apporter les matériaux adéquats, des rameaux pour former la base du nid sur les branches, des radicelles pour confectionner la cuvette et des fibres pour la tapisser intérieurement.
(Fibres = Pluches de pissenlit dont on a enlever les graines)

A peine les premiers matériaux furent-ils à leur portée que les oiseaux commençaient à casser et à plier les rameaux, afin de les assouplir.
Le mâle installa les premières brindilles sur les branches qui devaient supporter le nid.
Pour le reste, il se contenta de préparer les matériaux, que la femelle emportait sans relâche et qui, après deux jours, avaient pris la forme d'un nid assez plat.

Trois autres jours se passèrent avant l'apparition du premier oeuf : il était d'un bleu sale très pâle, tâcheté de brun foncé qui semblait appliqué par une plume capricieuse.
Les autres oeufs suivaient jour après jour, au troisième l'incubation commença.

Quelques jours plus tard, je vis que la femelle s'abreuvait, et j'en profitai pour jeter un coup d'oeil dans le nid.
J'y vis briller une nichée complète de cinq oeufs bien formés.
Le mâle nourrissait la femelle au nid, et restait toujours dans son entourage, souvent même sur le bord du nid, il s'emblait s'ennuyer royalement.

Lorsque les oeufs allaient bientôt éclore, il dérangea la couveuse, et l'un des oeufs fut perdu, un autre avait une fissure, et le jeune restait mort dans sa coquille.
Trois autres jeunes avaient une heureuse naissance.

J'isolai le malfaiteur dans une cage, que je pendis sur le côté de la volière.
Il s'en fallut de peu pour que cette initiative vint ruiner mes espoirs ,maman Gros bec délaissa ses petits !

Enfin, je divisai la volière en deux, au moyen d'une cloison grillagée, et plaçai dans chaque partie l'un des oiseaux.
Maman Gros bec sembla s'en contenter, et s'en retourna couver ses petits.
Son "mari" la nourrissait à travers les barreaux, et quelques jours plus tard, j'eus la satisfaction de voir les trois jeunes,qui perchaient l'un à côté de l'autre sur une branche, caractérisés par leur courte queue et le duvet dressé bien haut sur le crâne.

J'enlevai la cloison de séparation et Papa s'affairait à longueur de journée pour nourrir sa progéniture.
Il venait même aider Maman, qui voulut faire une nouvelle tentative de construction, mais cela n'alla pas plus loin (d'ailleurs les Gros bec ne font pas, en général de seconde nichée).

Je me dois d'avouer que cet élevage, qui me donna trois beaux jeunes, avait marché, sans grandes difficultés.
Il est vrai que je disposais d'un couple d'oiseaux extraordinairement familiers.
Sans doutes faudrait-il pour des oiseaux adulte, disposer d'une volière extérieure bien plus grande, où ils trouveraient un endroit caché pour y nicher !

Ce qui serait encore plus intéressant, c'est d'essayer le croisement d'une femelle Gros bec indigène avec un mâle Gros bec exotique, dont trois espèces sont régulièrement importées(Pour les lecteurs, l'histoire de Gilbert s'est passée quand les oiseaux étaient encore disponible, à des coûts nettement inférieur qu'à l'heure d'aujourd'hui).

A qui l'honneur d'essayer cette hybridation, l'année prochaine ???

- Il devrait se procurer les oiseaux dès à présent, afin de leur donner l'occasion de bien se connaître avant la période de la pariade.

Gilbert mon ami je te remercie du fond du coeur, au nom de tous les Membres APDC.

( çi-dessous ancienne reproduction de Gros bec...1960 )

docgilbertlgrosbec.jpg

M@loute45

donc les premières observations ;

actuellement : pomme ,raisin vert et rouge ,chicon ,choux brocoli , non merci
branches de  thuyas plicata , picea omorika non merci

oui !!!pour :cupressocyparis leylandii ,  ils adorent

observation vu dans le livre :Les Oiseaux Chanteurs d’Amérique. Rob van der Hulst....épuisé !
la femelle change de couleur à l âge de 5-6 ans et devient bleu
la femelle se reproduit minimum 9 ans
naissance entre 12 et 13 jours
à 9 jours les bébés quittent le nids
à la mue les parents ne savent plus voler pour infos

bon appétit

Alain l comme tu fais partie du forum , je te donne l'info en mp

voila sur la photo :
la grosse blatte , la sauterelle géante, le gendarme ( insecte) non c'est pas leur truc

par contre les larves de Pachnoda marginata comme sur la photo,
les vers de farine et la teigne de ruche , et les grillons , ils adorent .

actuellement je donne que du vivant donc pas de pinkies et buffalo.

fruit légume non pour la suite groseille rouge , myrtilles , raisin vert et rouge ,noix décortiqué ,
potiron, tomate, chicon,brocoli, petit pois, carotte, orange , pomme

alain l. a écrit:

Bonsoir , où comptes tu trouver ce genre d'oiseau ?

Vogelhandel Huysmans
Turnhoutsebaan 195/197, 2480 Dessel,
BELGIQUE.

chez sandra et https://www.cardinalrouge.fr/passereaux-americains/1218-1403-guiraca-bleu.html#/65-sexe-male

Salut Christian, qu'est-ce que ça a donné cette première année d'élevage de Gros-bec bleu? De ce que j'en sais au niveau du comportement et des exigences alimentaires cette espèce est plus proche des autres Passerina élevés que des Gros-becs vrais (famille des Fringillidés). La part d'insectes consommés surtout en période de repro est donc conséquente... Par contre inutile de leur distribuer des insectes à couleur aposématiques (association de noir et rouge ou de noir et jaune) comme les gendarmes par exemple: ces couleurs sont signes de danger dans la nature (espèces venimeuses ou toxiques) et du coup la plupart des oiseaux s'en méfient...

bonjour Marc
pas un œuf, pas un nid, j'ai rencontré un autre éleveur le gros bec bleu se reproduit rarement à l Age
de 1 ans .
comme insectes, je donne principalement des teignes de ruche (il adorent ) , vers de farine et grillons .
effectivement les insectes colorés c'est pas bon
comme graines :
un mélange bouvreuil + dur-bec( petite consommation )
graine pour grande perruche de versele laga
et mélange pour grands perroquets versele laga light plus d'autres mélanges perroquets  avec fruits ( cette gamme de graines et fruits sont bien consommés ) + millet en grappe
en végétaux et fruits ,  j'ai pas trouvé

Dans la nature (d'après le Handbook of the birds of the world), ces oiseaux consomment beaucoup de semences de graminées (y compris du blé et de l'avoine). Des semences de pâturins (Poa), d'agrostides (Agrostis), de plantains (Plantago)... devraient leur plaire pas mal. Côté fruits je ne trouve pas de mention de fruits mangés par cette espèce. Mais des espèces voisines mangent des petites baies de sureau (Sambucus) par exemple... tu peux essayer de leur donner des fruits de Sureau noir ou des mures...
Côté logement: ils sont en grande volière plantée? Ils partagent leur logement avec d'autres espèces?

bonjour Marc,merci
box de 200x75x220 séparé  et selon mon info je devrais placer un sapin de noël au milieu du boxe pendu  à l'envers  pour la sécurité de la femelle